• Pourquoi soutenir les échanges au niveau local? A voir ou à écouter.

     

    Notre poison quotidien http://www.youtube.com/watch?v=8j0N_47pHbU

    Par Marie-Monique Robin, la réalisatrice du film « Le monde selon Monsanto »

    Travail très documenté, analyses objectives et directes, la volonté de révéler ces scandales sur la place publique.

    Ce documentaire sous forme d’enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ jusqu’à notre assiette. Marie-Monique Robin s’intéresse tout particulièrement aux pesticides, à l’aspartame et au BPA. Au travers de ces exemples, elle décortique le système des évaluations et d’homologation de ces substances chimiques en montrant qu’il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l’industrie chimique pour maintenir sur le marché des substances toxiques.

    Marie-Monique Robin - Aux Etats-Unis, les élevages sont tellement grands que le problème est décuplé mais c'est pareil en Bretagne avec les porcs ou en Indonésie avec les poulets. Le modèle intensif fait qu'on arrive à ces aberrations. Je ne peux plus imaginer acheter un poulet qui vient d'un élevage industriel dans un supermarché. C'est monstrueux ce qu'on fait subir aux animaux. En plus, c'est une viande de très mauvaise qualité bourrée d'antibiotiques.

     


    Nos enfants nous accuseront

    Par Jean-Paul Jaud http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18840328&cfilm=138220.html

    Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face, a décidé de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.



    Prêt à jeter http://www.arte.tv/fr/3714422.html

    Par Cosima Dannoritzer http://www.youtube.com/watch?v=iB8DbSE0Y90

    Tourné aux quatre coins du monde, ce film enquête sur l’obsolescence programmée, moteur de l’économie moderne: Ampoules électriques, bas nylon, imprimantes, iPods: lors de la fabrication, une défaillance est délibérément inclusepour encourager les consommateurs à les remplacer plutôt qu’à les réparer. Un produit usé = un produit vendu! Dans les pays occidentaux, on maudit des produits bas de gamme qu’il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu’au Ghana, on s’exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d’hier. Le film révèle les mécanismes de cette machine à produire, démarrée dans les années 20. À l’époque, le développement durable n’était pas au centre des préoccupations. Mais alors que les ressources de la planète s’épuisent, rien n’a changé. La logique reste croître pour croître. Pour conclure, le film esquisse des modèles économiques alternatifs: la décroissance ou une industrie qui produirait et recyclerait à l’infini, à l’image de la nature.

     

     

    Solutions locales pour un désordre global

    Par Coline Serreau http://www.dailymotion.com/video/xci0nc_solutions-locales-pour-un-desordre_shortfilms

    Ecologiste, positif, militant, analytique et drôle, « Solutions locales pour un désordre global » est un film qui invite à repenser en profondeur notre société et plus particulièrement notre agriculture. Loin des films dénonciateurs et provocateurs, libéré du discours culpabilisant et moralisateur habituel, le film s’attache avant tout à l’humain et propose des solutions simples et concrètes pour changer les choses.


    France Inter avec Jean-Claude Decourt

    UTOPIMAGES est une association qui réalise des films pour la décroissance, parce que sur une planète finie, une croissance infinie et un « développement durable » sont impossibles, et parce que la faiblesse de son audience est inversement proportionnelle à l’enjeu qu’elle représente.

    20 % de la population mondiale consomme 86 % des ressources naturelles dont la moitié a déjà disparue en un siècle... (et il faudra quelques décennies seulement, pour épuiser le reste).

    Nous sommes bien plus que de simples "producteurs-consommateurs". Il s’agit de réhabiliter toutes les dimensions humaines écrasées par la misère du pragmatisme marchand, de compenser nos peurs et nos manques autrement que par la consommation, de localiser petite industrie, agriculture et énergies, d’imaginer de nouveaux rapports aux autres et à la nature... et, de comprendre pourquoi et comment nous en sommes arrivés là ! Vaste chantier. Belle aventure.

    La décroissance est inéluctable, mais, nous parlons ici d’aller vers une décroissance choisie. Si nous n’y parvenons pas, le choc sera rude, des éco-totalitarismes imposeront alors "leur" décroissance. Nous avons encore le choix... et bien peu de temps ! http://www.youtube.com/watch?v=0iOBeUd-paQ


    Entretien avec Pierre Rabhi

    => http://www.youtube.com/watch?v=_CvfyuL9bDk

    Initiateur du Mouvement Colibris (mouvement pour la terre et l’humanisme), reconnu expert international pour la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire en Afrique en cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux plus démunis et à sauvegarder leur patrimoine nourricier.

    Agriculteur, auteur, philosophe et conférencier, il appelle à "l'insurrection des consciences" pour fédérer ce que l'humanité a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions.

    Il défend un mode de société plus respectueux de l'homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, notamment dans les pays arides.

    Devant l'échec de la condition générale de l'humanité et les dommages considérables infligés à la Nature, il nous invite à sortir du mythe de la croissance indéfinie, à réaliser l'importance vitale de notre terre nourricière et à inaugurer une nouvelle éthique de vie vers une "sobriété heureuse".

    Vie et mort des sols http://www.youtube.com/watch?v=pcrrA-Am6oQ

    Claude Bourguignon est un ingénieur agronome français, ancien collaborateur de l'INRA connu pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols. Fondateur du LAMS (Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols), il travaille en France, mais aussi en Europe, en Amérique et en Afrique.

    Il est parmi les premiers, dans les années 1970, à avoir alerté sur la dégradation rapide de la biomasse et de la richesse des sols en micro-organismes (bactéries et champignons microscopiques), ainsi que sur la perte d'humus et de capacité de productivité des sols agricoles européens, ou des sols auxquels on appliquait les mêmes méthodes en climat tropical ou subtropical. Il a contribué à développer des techniques alternatives qui se sont avérées très efficaces, mais qui demandent une bonne technicité et connaissance du fonctionnement écologique des sols.

    Claude et Lydia Bourguignon passent les deux tiers de l'année à fouler le sol en France et à l'étranger et à y creuser des trous. Ils observent, sentent, goûtent la terre avant d'en extraire des échantillons à différentes profondeurs sur lesquels ils effectuent des réactions chimiques sur place pour en définir la composition. Puis, ils les étudient au microscope dans le coffre de leur véhicule tout terrain avant de les ensacher pour une observation plus précise dans leur laboratoire en Bourgogne. Leurs conclusions vont bien au-delà de la simple production.


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